[article rédigé par Aristote, merci à lui !]
présenté par Pascal Payen-Appenzeller
Liza-Maria Winterhalter, comédienne et poétesse
http://lesmuses.site.voila.fr/liza.htm
"L’année des Larmes Blanches" (à paraître en janvier 2006)
http://www.harmattan.fr
« Entre deux colonnes toutes couturées de silence
L’arbre syllabique prend feu. »
(...)
« Je m’élance ! Plus de béquilles !
Folâtre miroir sans reflet, éclat de rubis au genou blessé.
Qu’importe si je boite !
Boite droite ! Et les mains déliées,
Et les mains annonceuses de présages,
Et les mains déliées plus profondes que les greniers d’autrefois te
guideront.
L’eau coule, douce, tranquille, dans l’intimité de ma peau.
Je me suis détournée du bois sans repos.
Chaque canne, corne de cire, gît dans sa racine gelée.
Qu’importe ! Boite droite, silencieuse, suspendue.
Je chausse la botte d’or.
Chaque pas est un envol et la main remue le ciel.
Tout mouvement porte en lui son nuage »
fut évoqué :
Geneviève Clancy : "Les cahiers de la nuit"
http://www.printempsdespoetes.com/.....nom=Genevi%E8ve%20Clancy
illustration musicale :
Marbrianus de Orto (c.1460 – c.1529) : « Les Lamentations de Jérémie »
Mendelssohn, Symphonie n°5, extrait de l’andante
Brahms, danse hongroise