20 septembre 2010 1 20 /09 /septembre /2010 11:00

 

N'est-ce pas la vie qui doit fonder le politique ?

 

 

Jean-Claude Martinez, professeur de droit fiscal à l'université de Paris II, ancien conseiller régional et député, directeur de l'ASIREF



http://www.jcmartinez.org
http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Claude_Martinez_%28homme_politique%29

 

Luc Perrel, médecin, président de "Laissez les vivre, SOS futures mères",  vice-président de SOS Tout-Petits, animateur du site de l’ACIM

http://laissezlesvivre.free.fr
http://www.sos-tout-petits.org
http://www.acimps.org

 

André Pertuzio, conseiller honoraire du Commerce extérieur de la France, collaborateur de la revue Géostratégiques


http://www.strategicsinternational.com

 

 

[...]

 


 

 

la fable de Jean de la Fontaine du mois

 

 

LE COCHON, LA CHEVRE ET LE MOUTON

 

Une Chèvre, un Mouton, avec un Cochon gras,
Montés sur même char s'en allaient à la foire :
Leur divertissement ne les y portait pas ;
On s'en allait les vendre, à ce que dit l'histoire :
Le Charton n'avait pas dessein
De les mener voir Tabarin,
Dom Pourceau criait en chemin
Comme s'il avait eu cent Bouchers à ses trousses.
C'était une clameur à rendre les gens sourds :
Les autres animaux, créatures plus douces,
Bonnes gens, s'étonnaient qu'il criât au secours ;
Ils ne voyaient nul mal à craindre.
Le Charton dit au Porc : Qu'as-tu tant à te plaindre ?
Tu nous étourdis tous, que ne te tiens-tu coi ?
Ces deux personnes-ci plus honnêtes que toi,
Devraient t'apprendre à vivre, ou du moins à te taire.
Regarde ce Mouton ; a-t-il dit un seul mot ?
Il est sage. - Il est un sot,
Repartit le Cochon : s'il savait son affaire,
Il crierait comme moi, du haut de son gosier,
Et cette autre personne honnête
Crierait tout du haut de sa tête.
Ils pensent qu'on les veut seulement décharger,
La Chèvre de son lait, le Mouton de sa laine.
Je ne sais pas s'ils ont raison ;
Mais quant à moi, qui ne suis bon
Qu'à manger, ma mort est certaine.
Adieu mon toit et ma maison.
Dom Pourceau raisonnait en subtil personnage :
Mais que lui servait-il ? Quand le mal est certain,
La plainte ni la peur ne changent le destin ;
Et le moins prévoyant est toujours le plus sage.

 

catégorie : LJ Michel de Rostolan
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