[article rédigé avec l'aide de P. E. Prouvost d'Agostino, merci à lui !]
voyage dans la musique et la littérature fantastique
Alain Feydeau, comédien, écrivain
http://fr.wikipedia.org/wiki/Alain_Feydeau
"Mauvaise heure pour être seul"
furent évoqués :
le fantastique
http://fr.wikipedia.org/wiki/Fantastique
Jacques Offenbach : sous le fou-rire de l'amuseur de génie, ricanait le sarcasme, et affleurait l'inquiétante étrangeté qui s'exprimera dans son ultime chef-d'oeuvre, "Les
Contes d'Hoffmann"
http://fr.wikipedia.org/wiki/Jacques_Offenbach
Le Docteur Miracle et Antonia dans les "Contes d'Hoffmann" (photographie des interprètes lors de la création en 1880). Incarnation du Mal, le Docteur incitera la jeune fille à
chanter, jusqu'à ce que mort s'ensuive, en s'aidant de son violon démoniaque.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Contes_d'Hoffmann
Le Docteur Miracle, agitant ses flacons : des "remèdes" plus inquiétants que le mal qu'ils prétendent soigner.
La Mort d'Antonia, "morte d'avoir chanté", victime de son amour de l'art, sous le rire de triomphe du Docteur Miracle, parvenu à ses fins en arrachant ainsi la jeune fille à
l'amour d'Hoffmann.
Ernst Theodor Amadeus Hoffmann (E.T.A. Hoffmann) : conteur, compositeur et peintre, l'un des "inventeurs" de la nouvelle fantastique, où l'inquiétude naît des distorsions de la
réalité, et où la mort et la démence écoutent aux portes, en guettant leurs proies. (Autoportrait par lui-même)
http://fr.wikipedia.org/wiki/Ernst_Theodor_Amadeus_Hoffmann
Les "Contes Fantastiques" d'Hoffmann, illustrés par le Français Bertall : l'intrusion, dans le quotidien, de créatures hybrides, mi-grotesques, mi-monstrueuses est un des ressorts
habituels de l'art étrange de l'écrivain.
Le jeune Franz Schubert : dans nombre de ses Lieder, le ton de déréliction et de désespoir frise le malaise, et transmet à l'auditeur un sentiment d'hallucination éveillée.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Franz_Schubert
Un pont esthtique entre deux mondes : celui du romantisme fantastique allemand et celui du merveileux slave, oscillant entre le conte de fées et la diablerie : Coppelius
(personnage d'Hoffmann) et sa poupée mécanique, par le grand peintre du cercle du "Monde de l'Art" de Diaghilev : Léon Bakst
Piotr Tchaïkovsky, qui trouva dans le sujet de "La Dame de Pique" un écho à ses propres angoisses, ce qui l'amena à se confesser dans cet opéra, à travers une musique oppressante,
amplifiant de façon impressionnante le fantastique grotesque et macabre de la nouvelle de Pouchkine.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Piotr_Ilitch_Tcha%C3%AFkovski
Modeste Tchaïkovsky, qui adapta Pouchkine pour son frère, et qui, sous son influence, poussa jusqu'à l'horreur l'atmosphère de la nouvelle orginelle.
http://en.wikipedia.org/wiki/Modest_Ilyich_Tchaikovsky (en anglais)
Pouchkine aimait se "délier la plume" en dessinant dans les marges. Ici, son profil caractéristique, "vu par lui-même", sans complaisance.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Alexandre_Pouchkine
Couverture de la nouvelle d'Alexandre Sergueïevitch Pouchkine : "La Dame de Pique", dans la très belle édition de 1905, illustrée par Alexandre Benois, autre grand peintre des
"Ballets Russes"... et grand amateur de littérature fantastique.
http://fr.wikipedia.org/wiki/La_Dame_de_pique
Marguerite Moreno au cinéma, dans le rôle de la maléfique Comtesse détentrice du secret des "trois cartes", principal ressort de l'histoire de la "Dame de Pique".
http://fr.wikipedia.org/wiki/Marguerite_Moreno
Hermann, entré nuitammment chez la Comtesse, se trouve face-à-face avec son destin. Il tuera, par mégarde, la "vieille sorcière" et deviendra fou, hanté par le remord, poursuivi
par son fantôme ricanant, perdu par l'obsession de gagner au jeu, grâce au secret qu'il a cru lui arracher.