[article rédigé par Aristote, merci à lui !]
présenté par Jean Decellas
hommage Jean Ferré
▶ poème de Daniel Ancelet
En ce temps-là, nous abordâmes,
En Mille Neuf Cent Quatre-vingt Sept,
En novembre, c’était le Sept.
Et c’est ainsi, Messieurs, Mesdames,
Qu’avec pour arme un diapason
Pour écrire une symphonie,
Sur la nef Radio Courtoisie,
Nous étions quarante patrons.
Sans jamais se prendre la tête,
Sous la conduite de Ferré,
Nous apprîmes à naviguer.
Historiens, romanciers, poètes
Nous donnaient le cap et le ton
Dans une aimable fantaisie.
Sur la nef Radio Courtoisie,
Nous étions cinquante patrons.
Du haut des mats jusqu’à la soute
Brassié, Pichon, (...)ian
Decellas, Paucard, Rostolan
Nous ont donné la belle écoute
En quelques milliers d’émissions,
Chacune avec amour choisie.
Sur la nef Radio Courtoisie
Nous sommes soixante patrons.
Demains nous serons bien aise
Avec Malliarakis, Lesquen,
De soutenir le même train,
Pour servir la langue française.
Grâce à vous nous la maintiendrons
Et, si Dieu nous prête la vie,
Sur la nef Radio Courtoisie
Nous serons bien mille patrons.
▶ poème de Jean Decellas (écrit du 16 au 31 octobre 2006)
Seigneur, que dit cette cloche qui tinte ?
Est-ce l’appel à l’office du soir ?
Non, c’est un pleur pour une vie éteinte,
Un pleur de peine et non de désespoir.
Le fondateur de Radio Courtoisie,
Après des mois à nier le destin,
A dû céder. Son heure était choisie,
C’était son tour de quitter le festin.
Depuis longtemps déjà, détaché de ce monde
Dont il savait le marasme fatal.
Il espérait, tel Noé sur les ondes,
En protéger le règne occidental.
Il avait vu le mal qui s’insinue
En tout, partout, par sottise ou défi.
Malgré sa mort, son œuvre continue.
Pour l’assumer, le courage suffit.
Quand les démons ricanent dans le temple
Avec l’aval des penseurs officiels,
Soyons hardis à suivre son exemple
En invoquant l’assentiment du ciel.
Qu’il soit l’objet d’une juste clémence
Au tribunal des divins référés.
Son temps s’achève et le vôtre commence.
Daigne, Seigneur, recevoir Jean Ferré.
hommage à Corneille
Marc Fumaroli : "Le Poète et le Roi"
« Le triomphe de l’absolutisme, en 1661, eut l’effet, paradoxal en apparence, de stimuler la fonction de contrepoids et de correctif que les Lettres françaises avaient appris à exercer sous Richelieu… Cette vigilance littéraire, un poète plus que tout autre, depuis 1636, en avait été le dépositaire et l’interprète : c’était Pierre Corneille. »
la poésie d'Auguste Dorchain (1857-1930)
http://www.societedespoetesfrancais.asso.fr/perso-24517.htm
http://www.biblisem.net/auteurs/waldorch.htm
http://fr.wikipedia.org/wiki/Auguste_Dorchain
"La Jeunesse pensive"
http://www.amazon.fr/exec/obidos/ASIN/B0000DN1JL