10 janvier 2011 1 10 /01 /janvier /2011 12:00

 

Les vœux de l'ancien groupe des Nationaux et Indépendants au conseil régional d'Ile-de-France :
fidélité à la ligne politique et volonté de rassemblement

 

 

Martine Lehideux, ancienne présidente du groupe des "Nationaux et Indépendants" au Conseil régional d'Ile-de-France



http://fr.wikipedia.org/wiki/Martine_Lehideux

Myriam Baeckeroot, ancienne trésorière du groupe des "Nationaux et Indépendants" au Conseil régional d'Ile-de-France, conseillère municipale de Conflans-Sainte-Honorine



http://www.arf.asso.fr/index.php/regions/ile_de_france/myriam_baeckeroot

 

Michel Bayvet, ancien membre de la commission de l'environnement au Conseil régional d'Ile-de-France

 

Martial Bild, ancien conseiller régional d'Ile-de-France, ancien directeur de la revue "Français d'abord" (FN)


 
 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Martial_Bild

 

 

[...]

 


 

 

la fable de Jean de la Fontaine du mois

 


L'AVANTAGE DE LA SCIENCE

 

Entre deux Bourgeois d'une Ville
S'émut jadis un différend.
L'un était pauvre, mais habile,
L'autre riche, mais ignorant.
Celui-ci sur son concurrent
Voulait emporter l'avantage :
Prétendait que tout homme sage
Etait tenu de l'honorer.
C'était tout homme sot ; car pourquoi révérer
Des biens dépourvus de mérite ?
La raison m'en semble petite.
Mon ami, disait-il souvent
Au savant,
Vous vous croyez considérable ;
Mais, dites-moi, tenez-vous table ?
Que sert à vos pareils de lire incessamment ?
Ils sont toujours logés à la troisième chambre,
Vêtus au mois de Juin comme au mois de Décembre,
Ayant pour tout Laquais leur ombre seulement.
La République a bien affaire
De gens qui ne dépensent rien :
Je ne sais d'homme nécessaire
Que celui dont le luxe épand beaucoup de bien.
Nous en usons, Dieu sait : notre plaisir occupe
L'Artisan, le vendeur, celui qui fait la jupe,
Et celle qui la porte, et vous, qui dédiez
A Messieurs les gens de Finance
De méchants livres bien payés.
Ces mots remplis d'impertinence
Eurent le sort qu'ils méritaient.
L'homme lettré se tut, il avait trop à dire.
La guerre le vengea bien mieux qu'une satire.
Mars détruisit le lieu que nos gens habitaient.
L'un et l'autre quitta sa Ville.
L'ignorant resta sans asile ;
Il reçut partout des mépris :
L'autre reçut partout quelque faveur nouvelle :
Cela décida leur querelle.
Laissez dire les sots ; le savoir a son prix.


catégorie : LJ Michel de Rostolan
Créer un blog gratuit sur overblog.com - Contact - CGU .