26 juin 2005 7 26 /06 /juin /2005 23:00


présentation temporaire

 

 

Né le 22 juin 1944, il est le fils du peintre grec Mayo (pseudonyme de Antoine Malliarakis – 1905 - 1990).

Jean-Gilles Malliarakis est actuellement éditeur, écrivain, journaliste, et économiste. Il publie des chroniques régulières sur son site Europe Libre (cf. adresses en fin de post). Notamment la lettre de l'Insolent, distribuée gracieusement par e-mail.

Activité sur Radio-Courtoisie :
Aux débuts de la radio, Jean-Gilles Malliarakis dirigeait un libre-journal conjointement avec Serge de Beketch. Il a obtenu la direction d'un libre journal autonome (une semaine sur deux) au milieu des années 90.
Il aborde volontiers les thèmes suivants dans ses émissions :
libéralisme économique, franc-maçonnerie, religion, histoire, philosophie politique et générale.
Ses invités réguliers : Jean-Charles Personne, Georges Lane (il y a quelques années : François Guillaumat).
Ses convictions catholiques (orthodoxes) ne l’empêchent pas de faire preuve d’un certain éclectisme, lorsqu’il invite à son émission son ami de longue date Pierre Vial, païen convaincu et président de l’association "Terre et Peuple".

Activité politique :
Jean-Gilles Malliarakis a eu une activité politique publique mouvementée profondément ancrée à droite dans les années 1970. Il est, à partir de 1975, le dirigeant historique du Groupe Action Jeunesse (GAJ), puis du Mouvement Nationaliste Révolutionnaire (MNR) et enfin du mouvement "Troisième Voie" (les tercéristes). Il est le principal représentant français du mouvement solidariste.

BREF HISTORIQUE DE LA MOUVANCE MNR / TROISIEME VOIE :

- février 1973 : création du Groupe Action Jeunesse (GAJ) regroupant des solidaristes (Alain Boinet, Jean-Pierre Stirbois) et des dissidents du Groupe Union Défense (GUD) et d'Ordre Nouveau hostiles à la tactique de Front National (Patrice Janeau, Michel Bodin, Jean-Claude Nourry). création du Front des étudiants Nationalistes (FEN)

- février 1975 : ralliement de l'Action Nationaliste (Jean-Gilles Malliarakis, Patrice Gélinet)

- 1974-1975 : rupture entre les activistes du Groupe Action Jeunesse (Jean-Gilles Malliarakis, Patrice Janeau, François-Bernard Huyghe, Michel Bodin) et les solidaristes "historiques" (issus du Mouvement Jeune Révolution et du Mouvement Solidariste Français), : certains relancent le Mouvement Solidariste Français (Philippe Lemoult), d'autres fondent le Groupe Action Solidariste-Les Cahiers du Solidarisme (Alain Boinet, Laurent Maréchaux). une partie d'entre eux rejoindra le Front National en septembre 1977 (Union Solidariste : Jean-Pierre Stirbois, Jean-Claude Nourry)

- 1976 : Jean-Gilles Malliarakis reprend "La Librairie Française", ouverte en 1952 par Henry Coston

- 11 février 1979 : le Groupe Action Jeunesse participe à la création du Mouvement Nationaliste Révolutionnaire (MNR) avec les Groupes Nationalistes Révolutionnaires (ex-FN; Jacques Bastide, Patrick Gorre) et Yves Bataille

- 19 février 1982 : le Mouvement Nationaliste Révolutionnaire participe à la tentative éphémère de Regroupement Nationaliste avec l'Œuvre Française (OF) de Pierre Sidos et Militant

- juillet 1984 : création de la Jeune Garde pour les jeunes

- mai 1985 : après sa scission avec le Parti des Forces Nouvelles (PFN), le Groupe Union Défense (GUD) devient l'organisation étudiante du Mouvement Nationaliste Révolutionnaire, la Jeune Garde son organisation lycéenne

- novembre 1985 : le Mouvement Nationaliste Révolutionnaire participe à la création du "mouvement d'initiatives sociales européennes pour la Troisième Voie" avec une partie du Parti des Forces Nouvelles (PFN) et du GUD.

- novembre 1987 : création des Jeunesses Nationalistes Révolutionnaires (JNR) pour regrouper les jeunes gens proches de Troisième Voie

- mai 1988 : rupture entre Troisième Voie et le Groupe Union Défense (GUD)

- janvier/février 1989 : rupture entre Troisième Voie et les Jeunesses Nationalistes Révolutionnaires (JNR)

- juillet/août 1991 : Jean-Gilles Malliarakis se rapproche du Front National, en y adhérant officiellement. Eclatement du mouvement Troisième Voie : les adversaires d'un rapprochement avec le FN ("Les Tercéristes Radicaux"-Alternative Tercériste) fondent Nouvelle Résistance . Jean-Gilles Malliarakis perd son poste de secrétaire général de Troisième Voie, le mouvement tercériste considérant qu'il n’avait fait que mener une politique réactionnaire, assujettie aux intérêts du Front National.

- 1992 : disparition de Troisième Voie

Organes de presse :
Jeune Garde Solidariste (avril 1975) puis Jeune Nation Solidariste (juin 1977) puis Révolution Européenne (mai 1987)

Philosophie du mouvement TROISIEME VOIE
Fondé par Jean-Gilles Malliarakis. Anti-américain, anti-communiste, Troisième Voie avait pour slogan "Ni Trusts, Ni Soviets." Associé au GUD, ce mouvement s'est momentanément opposé au FN, et a cherché à contrer la montée du sionisme. L'emblème du mouvement était le TRIDENT, que Jean-Gilles Malliarakis a repris comme logo pour sa maison d’édition.

Les causes de la disparition de TROISIEME VOIE en 1991
Il s’est rapidement posé à la direction de Troisième voie le problème de l’avenir politique que pouvait avoir un groupuscule. Les meilleurs cadres du groupe, qui ne se satisfaisaient pas d’une action de témoignage et de dénonciation, étaient aspirés par le FN, alors en pleine ascension, où ils avaient l’espoir de mettre en pratique ce que Troisième Voie énonçait en théorie, et où ils pensaient pouvoir faire de la politique au sens plein du terme.
"Troisième Voie était une association purement idéaliste", confie lui-même Jean-Gilles Malliarakis, quelques années après la dissolution du mouvement.


APRES TROISIEME VOIE

A partir de 1993, Jean-Gilles Malliarakis abandonne définitivement la politique nationale-révolutionnaire (il a mis beaucoup d'eau dans son vin depuis) et se convertit au libéralisme économique (ultra-libéralisme diront les mauvaises langues) dont il développe longuement les thèses dans son libre-journal.

Il abandonne finalement son poste de responsable francilien de la CDCA et finissait par fermer sa librairie léguée par Henri Coston (la Librairie française), pour se consacrer à ses activités d'éditeur et d'écrivain.

Jean-Gilles Malliarakis adhère dès 1995 au cercle Idées-Actions. Fondé en octobre 1994, le cercle Idées-Action permet à Alain Madelin (un ancien d'Occident, petit groupe de résistance anti-gauchistes de la fin des années 60) de piocher dans toutes les familles de la droite, exception faite des démocrates-chrétiens de type François Bayrou. Jean-Gilles Malliarakis, y côtoie Alain Juppé, Thierry Jean-Pierre (décédé en août 2005), Henri de Lesquen, Jean-Marc Varaut (décédé en 2005), Thierry Mariani, Renaud Muselier .... Le cercle Idées-Actions fut un lieu de rencontre fructueux entre la (fausse ?) droite et la droite nationale.

Jean-Gilles Malliarakis a également fait partie de la direction et du Bureau national (vice-président national, délégué régional d’Ile-de-France) du CDCA (Confédération de Défense des Commerçants et Artisans, Agriculteurs et Professions Libérales), où il a œuvré aux côtés de Christian Poucet et de l’ancien député Pierre Poujade. Le CDCA est issu d’une scission du CID-UNATI, le grand syndicat poujadiste des années 70.
Le CDCA est une organisation de défense contre le racket fiscal, il réclame la baisse de la fiscalité sur les entreprises. Il compte environ 50 000 adhérents

Au sein du CDCA, Jean-Gilles Malliarakis monte sa propre mouvance, le CDCA-E, dont le programme est adopté par le congrès du 24 février 1991. En 1991 également, la tendance de Jean-Gilles Malliarakis au CDCA se rapproche du Front National. Lors du dernier Congrès du FN à Strasbourg (1997), Jean-Gilles Malliarakis faisait partie des invités personnels de Jean-Marie LE PEN.

BIBLIOGRAPHIE

Aux Editions du TRIDENT :

"La Droite la plus suicidaire du monde" : les effets du sectarisme chiraquien à sens unique 128 pages 10 euros

"L’Histoire recommence toujours" : En réponse à la thèse de Fukuyama sur la fin de l’Histoire ce petit volume développe le thème d’une conférence donnée à l'université annuelle du club de l’Horloge en 1998, qui permit à Karl Zéro de construire un petit scandale bidonné 128 pages 10 euros

"Le Livre Noir des retraites" : Comment sortir de la faillite programmée de la retraite par répartition et des régimes monopolistes 128 pages 10 euros

"La Gauche caviar patauge dans le yaourt" : Ecrit et publié en 2001 ce petit livres explique pourquoi les deux compères de la cohabitation, Chirac et Jospin, allaient être récusés par les Français 128 pages 7 euros

"Yalta et la Naissance des blocs" : Publié pour la première fois en 1982, plusieurs fois réédité, ce livre retrace la vérité des accords, jamais démentis, entre Américains, Britanniques et Soviétiques, conclus à la fin de la seconde guerre mondiale et qui ont dessinés le monde actuel... Derniers exemplaires avant réimpression : 224 pages 20 euros

Aux Editions de Paris :

"Lettre ouverte aux futurs retraités" : La certitude de l'effondrement des régimes de répartition a été démontrée en France dès les années 1980. Les "responsables" politiques et le lobby des mutuelles se sont toujours opposés à la prise en considération de cette évidence. (140 pages, 2000), prix 12 euros.


LE PEINTRE MAYO (1905 - 1990)
(livre "Un peintre et le cinéma" par Nikita Malliarakis, Edition L'Harmattan )
Le peintre grec Mayo (Antoine Malliarakis), a laissé dans l'Histoire du cinéma français une empreinte aussi profonde que méconnue. C'est en créateur de costume que son génie est reconnu : Arletty, Maria Casarès, Simone Signoret, Pierre Brasseur, Gérard Philippe, Michel Simon…ces silhouettes sont son œuvre. Ce récit, hommage d'un fils pour son père, est avant tout une étude sur le rôle capital tenu par les costumes dans la cohérence de la narration et la définition de la psychologie des personnages

http://fr.wikipedia.org/wiki/Mayo_%28peintre%29


DES ŒUVRES PICTURALES DE MAYO
http://perso.wanadoo.fr/MuseeDeSeinePort/Salles/Mayo/SalleMayo.htm




CITATION
"Le livre Socialisme maçonnique, qui vient de paraître, explique comment, selon l’auteur, les Francs-Maçons du Grand-Orient gouvernent la France depuis un siècle". Jean-Gilles Malliarakis
NDLR : Le livre "Socialisme maçonnique" d'AG Michel s’intéresse aux textes politiques des convents du Grand-Orient de France à partir des années 1920.


COORDONNEES

LES ÉDITIONS DU TRIDENT
39, rue du Cherche Midi
75006 Paris

Téléphone : 06 72 87 31 59
Télécopie : 01 47 63 32 04

Site web : http://www.insolent.fr ou http://www.europelibre.com

 

 

[source:  http://courtoisie.forumactif.com/viewtopic.forum?t=51 modifié]


 

Il s'occupe de la bibliothèque (chrétienne) de la Crypte de la Cathédrale Saint-Alexandre-de-la-Neva, 12 rue Daru, 75008 Paris
http://j.malliarakis.free.fr/catalogue.html


 

 

Libre Journal du vendredi 18h, toutes les 2 semaines

 

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